Extraits du projet photographique au service d'un groupe de professionnels travaillant dans la finance durable,
souhaitant évoquer l'effondrement de la biodiversité et valoriser les espèces menacées.
Le processus de création, par la fusion des images et le travail graphique, documente l'interdépendance entre les humains et la biodiversité.
souhaitant évoquer l'effondrement de la biodiversité et valoriser les espèces menacées.
Le processus de création, par la fusion des images et le travail graphique, documente l'interdépendance entre les humains et la biodiversité.
Le dollar des sables
La montée des eaux, le réchauffement et l'acidification des océans, le ramassage du coquillage par les touristes sont les principales raisons de l'effondrement de cette espèce. Certains individus sont collectés et blanchis pour être vendus dans des boutiques touristiques. La pêche destructrice, en particulier le chalutage de fond, peut également mettre en danger les populations de clypéastres dans certaines zones . La baleine bleue
Des 250000 baleines bleues il n’en resterait qu’entre 3000 à 15000 à la suite de la chasse intensive au cours du 20ème siècle. Interdite depuis 1986, le Japon, la Norvège et l'Islande bravent toujours l’interdiction de chasse à ce jour. La baleine bleue fait face à une multitude de menaces : changement climatique, diminution du krill (sa principale proie), collisions avec les navires, substances toxiques, filets de pêche L'éléphant d'Afrique
La population africaine des plus gros animaux terrestres a chuté de 70 % depuis les années 80. L'éléphant de savane est classé dans la catégorie des espèces vulnérables de la liste rouge de l'UICN. L'éléphant de forêt est lui classé en danger par l'UICN. Les principales menaces directes sont la perte d’habitat, les conflits avec l’homme et surtout le braconnage pour leurs ivoire, viande et peau. Le cactus
À l’heure actuelle, 31% des espèces de cactus sont menacées d’extinction, principalement en raison du commerce illégal au niveau national et international généré par les collectionneurs européens et asiatiques. Cela place les cactus parmi les groupes taxonomiques les plus menacés de la Liste rouge de l’UICN des espèces menacées™ – encore plus que les mammifères et les oiseaux. Le cèdre du Liban
Emblème d'un pays, ils ont résisté à la guerre, mais les mythiques cèdres du Liban pourraient succomber au réchauffement climatique. Classés au patrimoine mondial de l'humanité depuis 1998, ils s'éteignent petit à petit, victimes notamment de la prolifération d'un insecte ravageur (Cephalcia tannourinensis), à laquelle s’ajoutent des incendies de forêt qui font également des ravages chaque année. Les oiseaux des champs
Le nombre d’oiseaux des champs a décliné de 60% en 40 ans sur le continent européen. Des espèces telles que le moineau, l’alouette, ou la perdrix disparaissent des milieux agricoles à un rythme alarmant. L’agriculture intensive est la première cause de ce déclin, en raison de l’usage croissant de pesticides et d’engrais qui perturbent l’équilibre des écosystèmes. L'ours polaire
La population totale de l’ours polaire décroît et, selon le WWF, elle pourrait chuter de 66% d’ici 2050. En 40 ans seulement, la surface de glace estivale a diminué de 40 %. En raison du réchauffement climatique, l’ours est privé de banquise pour chasser, il s’épuise, maigrit et parfois meurt de faim. Le lion d'Afrique
Plus de 40 % de la population du lion a disparu en 20 ans et la situation est critique en Afrique de l’Ouest où, d’après l’UICN, le lion est « en danger critique d’extinction ». La principale raison de cette hécatombe est l’homme avec la concurrence de territoire du bétail. Le félin est aussi victime du braconnage pour la pharmacopée traditionnelle asiatique et de la chasse aux trophées. |
Les coraux
Les coraux ont survécu à des dizaines de milliers d’années d’évolution naturelle. Pourtant, selon l’UNESCO, ils risquent de disparaître complètement d'ici 2050. L’accumulation de pratiques destructrices liées à l’activité humaine fragilisent ces écosystèmes. Le blanchissement des coraux, résultant du réchauffement des océans, atteint aujourd'hui 84% des récifs coralliens. La prêle des champs
Cette plante a une importance écologique et médicinale cruciale. Elle est souvent coupée par ignorance, dans le but de « nettoyer » les cours d’eau… La prêle disparaît aussi souvent avec l'anéantissement de ses habitats, surtout quand les prairies sauvages font place à des exploitations agricoles ou à des constructions. Le papillon monarque
Au cours de la dernière décennie, la population a diminué d’entre 22% et 72% suivant les années. Connu pour ses migrations de plusieurs milliers de km entre le continent nord-américain et le Mexique et la Californie, il est victime de l’exploitation forestière légale et illégale qui détruit une grande partie des zones d’hivernage. Pesticides et herbicides tuent les papillons et l’asclépiade, la plante hôte de laquelle les larves du papillon monarque se nourrissent. L'hippocampe
La population a décru de 90 % en moins de vingt ans. Ce déclin semble généralisé, en partie parce que les hippocampes vivent dans les habitats marins les plus sensibles du monde, dont les estuaires, les mangroves, les prairies sous-marines et les récifs coralliens. La pêche non réglementée, qui alimente un vaste commerce d’hippocampes séchés est le plus grand coupable de ce déclin. Sans omettre le rôle du chalutage de grands fonds. ![]() Le macareux moine
Depuis 1950 en France, sa population est passée de 10 000 à 200 couples, il est en « danger critique d’extinction » selon l’UICN. Sa disparition est liée à l’homme : marées noires, filets maillants, diminution de la ressource halieutique liée à la pêche industrielle et au réchauffement de l’océan, pollution lumineuse, perturbations des lieux de nidification, et braconnage. La fougère
La fougère Cyathae, espèce « en danger critique » en Guadeloupe et à la Réunion ; Plus de 250 espèces de la flore de Guadeloupe sont actuellement menacées, notamment par la déforestation. Certaines espèces de fougères sont également menacées dans certaines régions de France métropolitaine, en raison des coupes forestières et de la dégradation des zones humides. L'herbier de posidonie
Véritable poumon de la Méditerranée, la posidonie fixe le sol, purifie l'eau, favorise la nourriture et la reproduction des poissons et crustacés. Le réchauffement de la température de l'eau, le raclement des fonds marins par les chaluts et les bateaux de plaisance dévastent l’un des écosystèmes les plus importants au monde, compte tenu des services écosystémiques qu’ils nous offrent. Le tigre
Le tigre a perdu 93% de son aire de répartition traditionnelle. La destruction à grande échelle de son habitat et la disparition de ses proies sont les deux autres principales menaces à la survie, à terme, du tigre à l'état sauvage. Recherchés pour leurs peaux mais aussi pour diverses parties de leur corps, supposées soigner diverses pathologies dans la médecine traditionnelle chinoise, les félins sont victimes d’un trafic international, exercé par de puissantes mafias. |
Le python royal
Le python royal est classé comme quasi menacé sur la Liste rouge de l'UICN en raison d'un déclin probable de sa population d'environ 30 % au cours de la décennie 2010-2020, causé par la perte d'habitat, la surexploitation de sa chair et de sa peau, le trafic et le manque de mesures de conservation . Le requin
60 % des requins pélagiques sont actuellement en danger d’extinction selon l’UICN. La disparition de ces prédateurs-clés qui trônent tout en haut de la chaîne alimentaire aurait de lourdes conséquences pour tous les écosystèmes marins. Victime de surpêche et de captures accidentelles, ils sont aussi impactés par la dégradation des habitats côtiers, le changement climatique et les pollutions. Le bouquetin de Sibérie
Le bouquetin de Sibérie a récemment été évalué pour la Liste rouge des espèces menacées de l’UICN en 2020 et est classé comme quasi menacé. La population actuelle est estimée à 250 000 têtes environ. La destruction de son habitat naturel, le braconnage et la concurrence avec les espèces domestiques sont les principales menaces des bouquetins de Sibérie. Le manchot empereur
Certaines colonies de manchot empereur ont diminué jusqu’à 50% au cours des dernières décennies et les études internationales estiment à 80% la part de la population menacée d’extinction à horizon 2100. Le plus grand des manchots est menacé par la fonte prématurée de la banquise antarctique indispensable à sa reproduction. Le réchauffement climatique impacte également la disponibilité du krill, sa source principale d’alimentation. Le marronnier commun
Le marronnier est désormais sur la liste rouge de l’UICN. 58% des espèces endémiques européennes d’arbre sont menacées, 15% en danger critique. Les causes sont la présence d’espèces envahissantes du fait du changement climatique, l’artificialisation des sols, la déforestation, et les incendies. Le marronnier est lui attaqué par la mineuse du marronnier, insecte ravageur des Balkans. La mangrove
La mangrove couvre environ 147 000 km² dans le monde, principalement en Asie et en Amérique. Elle disparaît jusqu'à cinq fois plus vite que les autres forêts, avec une perte annuelle de 0,3 à 0,6 % (FAO, 2020). L’aquaculture, l’urbanisation et l’agriculture détruisent son habitat. La pollution, la montée des eaux et l’exploitation du bois aggravent la situation. Les grands singes
La population mondiale des grands singes a décliné de 70 % depuis les années 1980 et quatre des six espèces sont au bord de l’extinction. (Source : UICN). La principale cause de la diminution des populations est la déforestation, liée à l’agriculture et à l’exploitation forestière et minière, qui laisse un habitat réduit et morcelé. Certains primates sont également victimes du braconnage pour leur viande. L'arbre aux carquois
Aloès emblématique de Namibie, il est classé par l’UICN parmi les dix espèces d’arbres les plus affectées par le changement climatique (statut : vulnérable). L’arbre à carquois est important pour l'écosystème : c’est une source d'humidité pour d’autres espèces, ses cavités naturelles offrent des refuges à de petits animaux et ses fleurs produisent un nectar précieux pour de nombreux pollinisateurs. Ils sont soumis à rude épreuve avec le changement climatique, les récoltes et le piétinement par le bétail. |
L'abeille
Depuis 1995, le taux de mortalité des colonies est passé de 5% à 30 %, voire 40 %. L’abeille joue un rôle crucial dans le bon équilibre des écosystèmes en tant que pollinisatrices pour de nombreuses espèces. Leur survie est fortement en danger du fait de plusieurs facteurs liés à la dégradation de la biodiversité: pesticides, destruction des habitats, maladie et parasites, espèces invasives … |
La tortue imbriquée
Comme les autres tortues marines, les tortues imbriquées sont menacées par la perte de leurs habitats de nidification et d'alimentation, la collecte excessive d'œufs, la mortalité liée à la pêche, la pollution, l'ingestion des particules de plastiques et le développement côtier. Cependant, c'est le commerce d'espèces sauvages qui les menace le plus. |